Pierre de Coubertin

Le fasciste du sport, ses pensées, son oeuvre

Pierre de Coubertin (Paris 1863-Genève 1937)
Cet éducateur français (cf Petit Larousse Illustré) nous est systématiquement présenté par les média et la presse servile, comme un grand bienfaiteur de l'humanité, champion de l'universalisme, de l'amitié et de la fraternité entre les peuples, les races et les sexes. Qu'en est-il exactement ? Le moyen le plus simple pour le découvrir de manière objective et de le faire à travers ses propres écrits et paroles.

Coubertin le grand humaniste ?
«Il y a deux races distinctes : celles au regard franc, aux muscles forts, à la démarche assurée et celle des maladifs, à la mine résignée et humble, à l'air vaincu. Eh ! bien, c'est dans les collèges comme dans le monde : les faibles sont écartés, le bénéfice de cette éducation n'est appréciable qu'aux forts.» (l'Education anglaise).

Coubertin le raciste
«Les races sont de valeur différente et à la race blanche, d'essence supérieure, toutes les autres doivent faire allégeance.» (cité par Boulogne, La vie et l'oeuvre pédagogique de P. de Coubertin).

«La théorie de l'égalité des droits pour toutes les races humaines, conduit à une ligne politique contraire à tout progrès colonial. Sans naturellement s'abaisser, à l'esclavage ou même à une forme adoucie du servage, la race supérieure a raison à la race inférieure certains privilèges de la vie civilisée.» (The review of the reviews, avril 1901).

Coubertin le colonialiste
«Dès les premiers jours j'étais un colonial fanatique. (Mémoires, Archives du CIO, 1936).

De quel regard ému ne suivez-vous pas les hommes audacieux qui parcourent le continent noir et répandent vaillamment leur sang pour planter une fois de plus nos trois couleurs sur une case indigène ?». (La jeunesse de la France, conférence 1890).

Coubertin le nazi
«La glorification du régime nazi, a été le choc émotionnel qui a permis le développement qu'ils ont connu.» (les jeux de 1936 organisés par le régime nazi)

Coubertin le misogyne
«Il est indécent que les spectateurs soient exposés au risque de voir le corps d'une femme brisé devant leurs yeux. En plus, peu importe la force de la sportive, son organisme n'est pas fait pour supporter certains chocs.»

Note : Coubertin doute de la capacité de la femme à pratiquer les sports.

Coubertin et la collaboration de classe
«Que la jeunesse bourgeoise et la jeunesse prolétarienne s'abreuvent à la même source de joie musculaire, voilà l'essentiel, qu'elles s'y rencontrent ce n'est maintenant que l'accessoire. De cette source découlera, pour l'un comme pour l'autre, la bonne humeur sociale, seul état d'âme qui puisse autoriser à l'avenir l'espoir de collaboration efficace.» (Pédagogie sportive, cité par Y.P. Boulogne).

Note : Bourreaux et victimes, même combat ? Serait-ce une nouvelle version de la fable Le loup et l'Agneau ?

Coubertin l'allumé du culte
«En un siècle de laïcité, une religion était à notre disposition. Le drapeau national, symbole du moderne patriotisme montant au mât de la victoire pour récompenser l'athlète vainqueur, voilà qui continuerait le culte près du foyer allumé.» (Cité par Jean-Manuel Traimond dans Le Trésor des Méchancetés).

Coubertin et l'industrie olympique
«Il n'y a jamais eu d'amateurisme.» (P. de Coubertin, 1936).

Note : L'olympisme et donc bien une industrie. Cette phrase, d'un cynique vulgaire, a le mérite de la clarté.

Les hochets de Coubertin
Bien qu'il n'ait apparemment participé à aucune compétition, Coubertin fut un incorrigible collectionneur de pendentifs, grelots, breloques et autres hochets. Un véritable fétichiste du gadget. Il ne dût toutes ces médailles qu'à son talent inégalable de bateleur auprès des responsables politiques. Pour n'en citer que quelques unes : croix de l'ordre impérial de François-Joseph d'Autriche, croix de l'ordre de Léopold de Belgique (le fameux bourreau de l'Afrique), étoile de l'ordre de la Rose blanche de Finlande, étoile de l'ordre du Phoenix de Grèce, croix de l'ordre de Saint-Olaf de Norvège, croix de l'ordre Orange-Nassau, croix de l'ordre de la Couronne prussienne, étoile de l'ordre de la Couronne roumaine, étoile russe, croix de l'ordre de l'étoile polaire de Suède, étoile tchécoslovaque ? On finit par se demander comment il a bien pu échapper à la Légion d'honneur, voire à l'Académie ou à un prix Nobel !

L'oeuvre de Coubertin
Devant tant de preuves accablantes, il faut bien reconnaître que celui qu'on nous présente comme un parangon de vertu et un mentor pour la jeunesse est en fait un imposteur, un fieffé coquin, une vulgaire canaille bourgeoise. Le monde du travail ayant davantage accès à la culture, l'engouement pour les religions avait tendance à se relâcher, il fallait donc trouver un autre "opium du peuple". Coubertin l'a fait. Il a inventé les dieux du stade, le CIO (Comité International Olympique) en est devenu le Vatican. Coubertin en fût le premier pape suivi d'Antonio Samaranch, ancien ministre de Franco est membre des milices phalangistes vers 1936. L'or, symbole du capitalisme, a remplacé la couronne de laurier dont les grecs honoraient leurs sportifs. Tout les quatre ans des temples du "sport" sont construits à grand frais (du contribuable). Des murs de la honte sont construits pour cacher les favellas, les clochards son déportés, les opposants, étudiants et travailleurs, fusillés (1). Ces chantiers donnent généralement lieu à d'innomables spéculations. Une fois passées les cérémonies, calquées sur les cultes judéo-chrétiens, ces monuments du dérisoire devenus inutiles dès la semaine qui suit, il faudra ponctionner à nouveau le contribuable, souvent des années plus tard, pour leur destruction (2). Exploité par le capitalisme libéral, ou bien par le capitalisme d'état, ce nouvel opium du peuple n'est plus seulement un instrument politique et idéologique, mais il constitue un centre de profit colossal. Profit des nantis au détriment des classes laborieuses, bien sûr. Une mine d'or inépuisable pour les bétoneurs, labos pharmaceutiques et rapaces de tout poil. Dans ce contexte le sportif dit "de haut niveau" abreuvé de "supervitamines" n'est plus qu'une machine que l'on jette quand vient le moment où elle ne produit plus. Ses gains lui serviront à payer les soins que nécessite sa santé irrémédiablement délabrée.

(1) Ville de Mexico, Mercredi 2 octobre 1968.
(2) Quelques exemples parmi d'autres: le tremplin de saut construit pour les jeux d'hiver de Grenoble en 1968 est toujours debout, verrue inesthétique en pleine nature, personne ne veut assumer et diverses organisations se livrent, depuis des années, au jeu de la patate chaude ; les québécois continuent à payer pour les jeux de Montréal dont le prix de départ fut multiplié par cinq et un vélodrôme qui ne fut jamais achevé ; quant aux jeux de Grèce, il vont saigner le pays pendant une génération.

Le nouvel olympisme et le nazisme
Néo-olympisme et nazisme furent étroitement associés lors des jeux de Berlin en 1936. Les idéaux olympiques selon Coubertin sont en fait les mêmes que ceux du nazisme : sélection et glorification des plus forts, élimination des faibles. C'est ainsi que Josef Goebbels fit de son mieux afin tirer parti du renouveau de l'olympisme pour glorifier le Troisième Reich et le nazisme. Il adopta le nouveau rituel du relais avec la torche proposé par Carl Diem, organisateur des jeux de Berlin. Le parcours de la flamme depuis Olympie jusqu'à Berlin passa par la Bulgarie, la Yougoslavie, la Hongrie, l'Autriche et la Tchécoslovaquie, pays qui furent occupés militairement par le Troisième Reich quelques temps après. En Hongrie, la flamme reçut la sérénade jouée par un orchestre tzigane. Lesquels tziganes furent par la suite, rassemblés et envoyés dans les camps de la mort. Il y a deux mots à répondre à ceux qui croient que la torche olympique est un symbole d'harmonie entre les nations et qui devrait rester en dehors de la politique : Adolf Hitler; 1936 !


Les bienfaits des J.O.
-citation-
Source : Gérard Biard, Charlie Hebdo, 25 juillet 2012

[...] à Londres en 2012 comme à Pékin en 2008, on expulse mendiants, sans-abri, indigents, vendeurs de rue et autres vagabonds hors de la ville. Le dispositif de sécurité déployé par le gouvernement est le plus important qu'ai connu la Grande-Bretagne depuis la seconde guerre mondiale : 17000 militaires, 125000 policiers et vigiles privés, 2000 soldats supplémentaires en réserve...

Pour édifier les gigantesques sites sportifs et leurs périphérie de prestige, on a rasé des kilomètres carrés d'habitations populaires et obligé leurs locataires à expatrier leur niveau de vie indigne du faste olympique vers de très lointaines banlieues.
[...]
Ce qui se déroule aujourd'hui à Londres n'est que la routine olympique. Immanquablement, l'organisation des JO et de ses à-côtés multiples transforment n'importe quelle ville, où qu'elle se situe dans le monde, en caricature de république bananière : corruption,lois d'exception, militarisation des rues, répression sociale, mégalomanie architecturale...
[...]Du fric, des flics et des jeux.

-fin de citation-


Un peu de lecture...
http://www.solest.com



L'olympisme est au sport ce que le fascisme est à la démocratie.
-- rleb, Juin 2005




    
File: coubertin.html, 2004-06-17 - Robert L.E. Billon - Last update: 2012-07-25