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Les crimes de l'Église
au vingtième siècle

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Grégoire XVI contre toute liberté

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En 1832, dans son encyclique Mirari vos, le pape Grégoire XVI condamne l'exercice de la liberté de conscience. Il condamne spécifiquement la liberté de la presse, la liberté d'association, la liberté d'enseignement, la souveraineté du peuple et le suffrage universel.


Pie IX l'infaillible

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En 1846, Pie IX est élu pape pour le plus long règne de l'histoire de la Papauté : 32 ans. Son principal défaut est de ne pas saisir les bouleversements sociaux et politiques de l'époque. Très intransigeant et imbu de ses prérogatives, il affirme que le pape est infaillible en matière de dogme et qu'aucune restriction ne peut être apportée à sa toute puissance dans le gouvernement de l'Église. Pie IX proclame le dogme de l'Immaculée Conception, en 1854.

Dans son encyclique du 8 décembre 1864, Quanta Cura, Pie IX réaffirme le rôle prépondérant de l'Église dans la société. Il condamne la souveraineté du peuple, la suprématie du pouvoir civil, la liberté de conscience, la liberté de la presse et l'élargissement du droit de vote à tous les citoyens.

Le concile du Vatican vote, en juillet 1870, l'infaillibilité pontificale qui reconnaît au souverain pontife un pouvoir suprême de juridiction dans le domaine de la doctrine comme dans celui de la discipline.

A priori, Pie IX approuve le mouvement d'indépendance et d'unification de l'Italie, en autant que celui-ci ne touche pas aux territoires sous contrôle de l'Autriche-Hongrie, parce que c'est un Empire catholique, et qu'on ne touche surtout pas aux États pontificaux qui, à l'époque, recouvrent un bien plus grand territoire que la seule cité du Vatican.


Pie XI et le fascisme

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Durant la période fasciste, en Italie, sous le pontificat de Pie XI, les liens entre l'Église et l'État deviennent de plus en plus étroits.

Les prêtres participent désormais aux manifestations politiques et bénissent les organisations fascistes. De cette collaboration, sortiront les Accords du Latran qui comportent une convention financière entre l'Italie et le Vatican.


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Pour prix de sa collaboration, Mussolini est reçu en 1932 par Pie XI qui l'honore de l'Éperon d'or. À Montréal, dans la paroisse italienne de Notre-Dame de la Défense, on peut encore aujourd'hui reconnaître Mussolini dans une fresque de l'église.



Son Éminence le cardinal archevêque de Milan de 1929 à 1954, A.I. Schuster est béatifié par Jean-Paul II le 12 mai 1996. Le cardinal avait soutenu Mussolini en 1935 dans sa guerre coloniale en Éthiopie.

Pie XII et le fascisme

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En 1936, la jeune république espagnole est agressée par l'armée dirigée par le général Franco. Très vite, la hiérarchie catholique espagnole reconnaît là son Sauveur, chef de file d'une nouvelle croisade.

Le soutien officiel de l'appareil catholique espagnol à la barbarie fasciste est apporté par la lettre collective des évêques espagnols du 1er juillet 1937. L'Église catholique était déjà présente dans des organisations franquistes comme la Phalange. Le Vatican, d'abord prudent, ne cache pas son appui à Franco.


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Le pape Pie XII déclare, en effet, le 16 avril 1939, une fois la victoire de Franco acquise, que l'Espagne franquiste est la "patrie élue de Dieu". La fin du conflit donne lieu à une cérémonie religieuse solennelle avec le caudillo pour héros. Une célébration religieuse à Rome salue aussi cette victoire.

Deux décennies après la fin de la guerre civile, des membres de l'Opus Dei entrent au gouvernement espagnol en 1957 et le 25ème anniversaire de la prise du pouvoir confirme le dictateur dans son rôle de "défenseur de l'Église".


Le vrai visage de l'Église

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A gauche : La hiérarchie catholique donnant le salut fasciste à Saint Jacques de Compostelle en 1937.
A droite : Le clergé se battant au service de Franco contre la république Espagnole.

Le Vatican organise la fuite des criminels

Comment le Vatican a soutenu le développement du fascisme et protégé la fuite de ses militants ?
Sur base de la loi américaine (NDR: états-unienne) définissant le libre accès aux documents et archives, un ex-procureur a réussi à rassembler aux États-Unis toute une série de documents d'archive et de témoignages qui mettent à jour le rôle déterminant joué par le Vatican dans la consolidation du pouvoir fasciste, la participation active du corps ecclésiastique au gouvernement fasciste de Yougoslavie et la protection pontificale d'importants dirigeants fascistes en exil. La chaîne de télévision ARTE, a diffusé le résultat de ces recherches dans le cadre de son émission "Les Mercredis de l'Histoire".

Le Royaume des Cieux, purification idéalisée des maux qui accablent l'homme réel, s'affronte une fois de plus à sa sinistre réalité. Alors que semblait tomber dans l'oubli la participation sanglante de l'Église en général et du Vatican en particulier à ce qu'ils nommèrent l'évangélisation des "sauvages", à la répression ouverte lors de l'Inquisition, à l'industrie de guerre, ... ces saintes institutions, immaculées de tout péché terrestre, représentantes de Dieu sur terre, ... sont une fois de plus pointées du doigt. Dénoncées comme organisatrices directes du massacre des hommes qu'elle prétendait conduire sur le chemin de la rédemption peu avant la dite Deuxième guerre mondiale, l'Église est également accusée d'avoir protégé les fascistes. La paix aux hommes de bonne volonté montre son vrai visage : défense intransigeante et terroriste des intérêts globaux du capital. Décidément, l'oscillation entre fascisme et anti-fascisme est une pratique qui n'a pas uniquement compromis les institutions terrestres mais également celles des cieux. Et c'est fraternellement unies qu'elles ont toutes participé au massacre.

Confrontée à la vague révolutionnaire la plus importante de l'histoire , entre 1917 et 1923, la Très Sainte institution catholique (véritable État parmi les autres États), Vatican en tête, prend l'initiative de lutter contre ce qu'elle appelle le danger communiste. Dès 1920, elle organise des groupes d'action dont la structure générale s'appellera : INTERMARIUM. Cette initiative a pu compter sur la participation de fascistes notoires. Les services secrets britanniques et français s'impliquèrent également dans INTERMARIUM. Les groupes composant cette organisation se définissaient ouvertement comme anti-communistes et leurs objectifs déclarés étaient "la mobilisation de l'organisation catholique dans la lutte contre le communisme" (Pie XI) et la création d'un réseau catholique dans toute l'Europe pour faire face au danger communiste développé sur le continent suite au processus insurrectionnel en Russie.

La guerre sainte n'a épargné aucun effort et n'a refusé aucune alliance pour arriver à ses fins. Ainsi par exemple, à l'aube de la dite Deuxième guerre mondiale, un sinistre personnage fait son apparition : Ante Pavelich, nationaliste bien connu pour ses campagnes terroristes en Yougoslavie peu avant la guerre et qui, réfugié en Italie, a été jugé par contumace. Avec la protection de Mussolini et la bénédiction d'un ecclésiastique de grande sainteté, le père Draganovich, Pavelich organise les célèbres Oustachis : groupes militaires entraînés à l'assaut des centres du pouvoir. L'occasion se présente en 41 lorsque, grâce à l'appui des bombes assassines de Hitler, ils peuvent entrer en Croatie et organiser un gouvernement nationaliste de type fasciste. C'est ainsi que débutent, en Croatie, quatre années de terreur ouverte, avec camps de concentration et autres bontés chrétiennes.

La charité humanitaire s'associe aux bandes armées pour convertir les hérétiques au catholicisme. Les curés bénissent ces corps spéciaux et leurs croisades-pogroms menés à l'aide de pistolets, de grenades et de dagues (symbole des Oustachis). Le Vatican offre son appui au nouveau gouvernement et un Saint Curé franciscain est nommé commandant du camp de concentration croate. Des membres du clergé participent comme fonctionnaires à ce camp, d'autres sont nommés membres du parlement, les monastères sont remis à Pavelich pour y installer de véritables bases militaires. Des moines franciscains prennent une part active à la campagne militaire et crucifient les hérétiques, ... La guerre sainte s'organise et se dote de tous les moyens nécessaires : une idéologie nationaliste et ouvertement raciste, des messes, l'évangile, la croix, des cantiques pleins de ferveur, ... comme du temps de l'Inquisition. La terreur catholico-nationaliste qui se développe au nom de la charité chrétienne en Croatie est tellement brutale que d'après des sources de l'époque, mises à jour lors de cette enquête, les soldats nazis, les soldats fascistes et les SS se disaient eux-mêmes choqués, écoeurés par les méthodes de torture, les assassinats massifs et autres cruautés en vigueur, ... Et comme si tout cela n'était pas suffisant, après dix mois de terreur ouverte, le régime des Oustachis recevra la bénédiction de l'Église Catholique, Apostolique et Romaine : le représentant du Vatican est au premier rang lors de la cérémonie d'inauguration officielle du parlement oustachi et le pape Pie XII reçoit Pavelich à deux reprises. Montini, qui est alors secrétaire du Vatican et qui deviendra bientôt le pape Paul VI, en remerciements des services ecclésiastiques rendus, reçoit également cet enfant de Dieu qu'est Pavelich. Mais ces directeurs d'âmes innocentes et chrétiennes ne renoncent pas pour autant aux occasions de se retrouver aux côtés de leurs frères terrestres : l'organisation du Royaume des Cieux a besoin de nombreux arrangements, appuis, participations, ...

Une fois la guerre terminée, la charité chrétienne doit s'adapter aux nouvelles tâches que le Royaume des Cieux lui impose : il s'agit d'organiser l'évasion des fascistes les plus connus et de leur trouver un lieu d'accueil. Pour ce faire, elle peut compter sur l'appui des services de renseignements occidentaux et de leurs États. On crée ainsi le très humanitaire RATLINES, nom de code signifiant "le réseau du rat" assigné par l'É,tat Nord-Américain (NDR: États-Unien) au réseau construit par le Vatican destiné à faciliter et organiser la protection et la fuite d'âmes aussi chrétiennes que celle de Klaus Barbie (qui émigre en Bolivie), Adolf Eichmann (qui réussit à se rendre en Argentine), Josef Mengele, Walter Rauff, Gustav Wagner, Franz Stangel, ... Notre célèbre Pavelich de son côté, accompagné de milliers d'Oustachis, se rend en Argentine grâce à ce même réseau. Nombreux furent ceux qui utilisèrent les services du RATLINES. Pour comprendre comment fonctionnait ce réseau, nous nous contenterons ici de suivre le chemin emprunté par Pavelich, il ne devait pas être très différent du parcours de ses autres amis fascistes, ...

Le Collège Croate, véritable état-major du curé Draganovich, protégé par le Vatican, ouvrit toutes grandes ses portes à Pavelich et consorts dès qu'il devint impossible pour l'État britannique de taire la protection qu'il leur offrait jusque là dans les zones autrichiennes alors sous son contrôle. D'après un dossier des services secrets américains (NDR: États-Uniens), Pavelich est resté deux semaines sous protection anglaise ; il a ensuite fallu le déplacer vers une autre zone d'occupation anglaise où il est resté en contact avec les services secrets britanniques. Les propriétés du Vatican offrent refuge et protection à toutes ces brebis égarées, les véhicules du Vatican assurent leurs déplacements, on veille à leur sécurité. Le pape Pie XII et Montini encouragent ces activités avec toute la ferveur chrétienne que mérite Draganovich. Ce dernier se rend dans les différents camps, prend contact avec les réfugiés Oustachis et crée un véritable service de renseignements politiques qui restera en contact direct avec le Vatican. Montini, bras droit du pape au Sécrétariat d'État aux Relations Humanitaires et chef opérationnel de cette institution, ainsi que toute la hiérarchie du Vatican l'autorisent à utiliser le réseau RATLINES pour organiser la fuite de ceux que les anti-fascistes appelaient des "criminels de guerre".

Pour cacher ces chrétiens incompris, on leur prête d'immaculées soutanes et la Croix Rouge Internationale leur remet des faux papiers. Le Haut Commissariat aux Réfugiés du Vatican garantit également ces fausses identités. Dans les fichiers des services secrets américains (NDR: États-Uniens) datant de 1946 et mis à jour lors de cette enquête, on constate : "On distribue des faux papiers aux Oustachis. Avec ces papiers et l'aval de la Commission Pontificale on peut obtenir un passeport de la Croix Rouge Internationale. Draganovich a les moyens de se les procurer".

Le Vatican offre donc asile, obtient visas et passeports pour d'importants fascistes en Argentine où Peron, grand admirateur de Mussolini, accueille les fascistes à bras ouverts. Avec de tels appuis, l'argent nécessaire à la protection de ces saints sujets ne manque pas. ... Et au delà du Vatican, de nombreuses institutions d'État des Alliés collaborent également à la protection des fascistes les plus notoires.

En 1945, les services secrets britanniques et français ravivent leurs relations avec les fascistes. L'État britannique qui, au travers d'un de ses plus grands représentants, le Duc de Windsor, avait salué Hitler et considéré son organisation du travail très constructive, appuie maintenant financièrement INTERMARIUM. D'après la déclaration d'un ancien nazi hongrois, membre actif d'INTERMARIUM et qui réussit à fuir grâce à RATLINES, les services secrets britanniques et français étaient bel et bien impliqués dans les différentes activités d'INTERMARIUM et protégeaient ses agents. Une station de radio oustachi émet ses programmes depuis la zone britannique. Des exemplaires de "Free INTERMARIUM Charter" sont diffusés dans les camps de réfugiés en Autriche et en Italie.

Les États-Unis qui soutiennent le curé Draganovich, pierre angulaire du trafic de fascistes, passent des accords avec lui afin de sauver la tête de quelques nazis. La CIA se sert de RATLINES pour sauver savants et agents secrets nazis, et les amener aux USA. Barbie, recruté après la guerre par les services américains (NDR: États-Uniens), travaillera pour eux durant de nombreuses années. Et c'est grâce aux services de Draganovich, au réseau RATLINES et aux États occidentaux que Klaus Barbie parvint à s'exiler en Bolivie. Voilà comment les fascistes purent obtenir une nouvelle vie et une nouvelle identité.

Peron nomme Pavelich conseiller à la sécurité et lui remet quelques 35.000 visas pour que les tortionnaires Oustachis viennent s'installer en Argentine et créent une force de choc contre le communisme.

Il n'y a rien d'étonnant à ce que l'on puisse aujourd'hui reproduire de telles informations. On connaissait déjà les magouilles, les oscillations, les alliances de toutes ces canailles bourgeoises. Ce qui nous étonne (et nous désole), c'est la facilité avec laquelle les différents médias peuvent ventiler ces soi-disant révélations sans susciter la moindre réaction humaine.

Le fascisme et un certain pseudo anti-fascisme ont lobotomisé à ce point le peuple que le pape actuel réussit encore à mobiliser des milliers de gens, à les abrutir avec ses cantiques , avec ses saintes paroles et toute sa panoplie d'armes chatoliques, et que les discours officiels anti-fascistes continuent à avoir une audience alors qu'il est maintenant clair que fascistes et prétendus anti-fascistes ont agi en toute fraternité contre les intérêts les plus élémentaires de l'humanité.

Pie XII et le nazisme

De 1918 à 1938, le Vatican soutient l'Anschluss (annexion de l'Autriche par l'Allemagne) et l'invasion par Hitler de la Tchécoslovaquie.

En 1933, un Concordat est négocié à Rome entre l'Allemagne nazie et le cardinal Pacelli, le futur Pie XII. En échange du maintien des écoles catholiques, subventionnées par l'État allemand, l'Église catholique lève l'interdiction pour les catholiques d'adhérer au Parti nazi. Les nazis ne respecteront pas cette entente.

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Le silence du Vatican sur les crimes nazis pendant la seconde guerre mondiale étonne, pour le moins. Le pape voit peut-être en la domination nazie sur l'Europe de l'Ouest un rempart contre le communisme. Pie XII craint un accroissement de la politique antireligieuse de Hitler qui pourrait se traduire par des confiscations de propriétés du clergé. Ces confiscations sont toutefois suspendues en juillet 1941 par Hitler. Néanmoins, la non-ingérence du Vatican auprès des belligérants se poursuit. À propos de la "solution finale", aucune protestation n'est émise de la part de Pie XII hormis de l'affliction pour les victimes. Ainsi, Pie XII ne mettra jamais d'entraves à l'entreprise destructrice du nazisme. Il ne veut pas accroître les malheurs déjà présents. Ce qui ne justifie aucunement sa politesse envers le régime nazi jusqu'à la fin du conflit.


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Le Vatican, y compris Mgr Montini, le futur Paul VI, organise la fuite de plusieurs dizaines de milliers de nazis, d'oustachis (Croates nazis) et de SS ukrainiens vers l'Amérique du Sud, le Canada, l'Australie, etc..., avec la complicité des services secrets américains (NDR: états-uniens) et surtout britanniques.


Le pape qui ne voulait pas fâcher Hitler

[Samedi 19 avril 2003]. Selon le magazine allemand Der Spiegel, des documents inédits issus des archives secrètes du Vatican mettent en évidence l'existence d'un pacte implicite de non-agression entre le Saint-Siège et l'Allemagne nazie.

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Pacte tacite de non-agression
Dès mars 1933, Eugenio Pacelli, le futur pape Pie XII, qui n'était encore que le secrétaire d'État, c'est-à-dire le ministre des Affaires étrangères du Vatican (photo ci-dessus en 1925 - Collection Viollet), aurait incité les évêques allemands à ne plus critiquer le nouveau régime mis en place par Adolf Hitler. Comme l'indique une note de son protecteur de l'époque, le cardinal Pietro Gasparri, citée par le Spiegel, "tant que Hitler ne déclare pas la guerre au Saint-Siège et aux dignitaires catholiques en Allemagne, nous ne devons pas condamner le parti de Hitler".

Les juifs "prédestinés à disparaître" d'Allemagne
Dès 1935, l'ambassadeur du Vatican en Allemagne, Cesario Orsenigo, avait prophétisé que "les juifs étaient prédestinés à disparaître de ce pays". Malgré cela, le Vatican avait renoncé à s'élever publiquement contre la situation des juifs sous le régime nazi. Selon les nouveaux documents du Vatican évoqués par l'hedomadaire, Pie XII, pape de 1939 à 1958, n'éprouvait pourtant pas de sympathie pour le régime hitlérien. En tant que nonce apostolique à Munich dans les années 1920, il avait décrit le mouvement nazi comme "anti-catholique" et comme "peut-être la plus dangereuse hérésie de notre temps".

Le Vatican avait reconnu pour la première fois en décembre dernier les limites de l'action en faveur des juifs du pape Pie XII, accusé par certains historiens de silences coupables pendant la deuxième guerre mondiale. "Pie XII n'a pas eu, probablement, une trempe de prophète", avait affirmé Civiltà cattolica, la prestigieuse revue bimensuelle des jésuites italiens soumise traditionnellement à la relecture du Vatican.

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En 1938, la "Nuit de Cristal" : Les SS attaquent synagogues et magasins appartenant à des juifs. L'évêque de Freiburg, Monseigneur Gröber, déclare alors : "On ne peut refuser à quiconque le droit de sauvegarder la pureté de sa race et d'élaborer les mesures nécessaires à cette fin".

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En 1944, deux juifs hongrois évadés du camp d'Auschwitz (R. Vraba et A. Bestic) font parvenir au Vatican, via le Nonce apostolique de Slovaquie, un rapport détaillé sur la situation dans le camp. Le rapport sera enterré ...

Bibliographie :
M. Aarons, J. Loftus, Des nazis au Vatican, Olivier Orban, Paris, 1992 (trad. de Ratlines, Londres, 1991)
Ce livre explique comment le Vatican (y compris Mgr. Montini, le futur Paul VI) a organisé la fuite de plusieurs dizaines de milliers de nazis, oustachis et SS ukrainiens en Amrique du Sud, au Canada, en Australie, etc, ..., avec la complicité des services secrets américains (NDR: États-Uniens) et surtout britanniques. Un documentaire tiré de cet ouvrage a été présenté sur Arte début 1997; il avait été initialement programmé le 18.9.1996, veille de l'arrivée du pape en France. Le gouvernement a contraint la chaîne à différer la diffusion.

Quelques citations

En 1938, la "Nuit de Cristal" : Les SS attaquent synagogues et magasins appartenant à des juifs. L'évêque de Freiburg, Monseigneur Gröber, déclare alors :
«On ne peut refuser à quiconque le droit de sauvegarder la pureté de sa race et d'élaborer les mesures nécessaires à cette fin».

Cardinal Baudrillart (30 juillet 1941):
«La guerre de Hitler est une noble entreprise pour la défense de la culture européenne».

Monseigneur Stepinac, in La Sentinelle croate du 1er janvier 1942:
«Hitler est un envoyé de Dieu».

Annexes:
Le régime fasciste des oustachis et la Croatie dans la tourmente

Cette page est rélisée à l'aide de documents épars trouvés sur l'internet, en particulier :
http://users.skynet.be/radoux/eglise.htm


    
File: crimes.html, 2011-07-24 - Robert L.E. Billon - Last update: 2011-12-30