Il existe des centaines de genres de plantes carnivores. Ces plantes, au cours d'une longue adaptation à des sols pauvres en éléments nutritifs, ont acquis au cours de leur évolution la capacité d'attirer, piéger et digérer de petits insectes. On les trouve habituellement dans les marais et les tourbières.

On peut les cultiver chez soi sans trop de difficultés. Ce sont des hôtes tranquilles et peu envahissants mais ayant un important besoin de lumière. La plupart des carnivores apprécient une véranda ou une pièce fraîche, surtout l'hiver (été 20 °C, hiver 5 - 15 °C). Le nepenthes supporte bien les appartements et demande moins de lumière mais, selon certains auteurs, apprécie d'être brumisé. Elles requièrent un substrat acide : tourbe blonde, sphaigne, un peu de sable et de vermiculite. N'apprécient pas du tout une eau calcaire, si nécessaire utiliser de l'eau déminéralisée. Éviter l'hiver dehors, surtout au Nord du 45^e parallèle.

La Dionée
dionaea muscipula

Floraison précoce, en février, d'une dionaea muscipula, en appartement, température ambiante 18 °C.

La floraison affaiblit considérablement la plante. Si on ne souhaite pas récolter de graines, on peut couper la fleur sans attendre. Les fleurs des plantes carnivores sont souvent situées au sommet de hautes tiges, éloignées des pièges, lesquels seraient mortels pour les pollinisateurs.

La sarracenia ->

Une hygrométrie ambiante trop faible peut provoquer le dessèchement des extrémités des feuilles de la sarracenia. On peut alors les couper, il en repoussera d'autres.

Le nepenthes ->

<- Un nepenthes de grande taille dans une jardinerie.

PLANTES CARNIVORES, Jean-Jacques Labat, Editions Eugen Ulmer 2002, ISBN: 978-2-84138-197-8
Note: Jean-Jacques Labat dit avoir découvert les plantes carnivores dans Pif Gadget Ce journal avait proposé de faire pousser une dionée attrappe-mouche. Il est aujourd'hui un "gourou" dans ce domaine.

Dans NATIONAL GEOGRAPHIC, March 2010, Fatal Attraction, by Carl Zimmer, photographs by Helene Schmitz.