Voici l'équerre égyptienne
Une équerre dites-vous ? Tout au plus une corde à noeuds !
En Egypte, à l'époque des pharaons, les crues du Nil faisaient disparaître les limites des champs sous un apport de limon fertile. La crue terminée, les géomètres se mettaient alors au travail pour délimiter à nouveau les parcelles rectangulaires. Pour cela ils attachaient ensemble les extrémités de cette corde comportant 12 longueurs et 13 noeuds, puis la tendaient sur trois piquets comme ci-dessus. Lorsque les côtés mesurent respectivement 3, 4, 5, le triangle obtenu est rectangle en S. Ainsi, les géomètres égyptiens appliquaient un cas particulier du théorème de Pythagore dans lequel 52 = 42 + 32.
Voilà pourquoi les hortillonages des égyptiens ont toujour été un objet d'admiration pour les touristes qui venaient visiter les pyramides.
Les arpenteurs de étaient toujours accompagnés d'un scribe qui enregistrait les résultats permettant une tenue rigoureuse du cadastre. On sait à quel point est essentiel le cadastre pour le calcul des taxes. Sans taxes, on ne voit pas avec quel budget les pharaons se seraient fait élever des pyramides. Sur ce point les
égyptiens étaient très en avance, quand on sait qu'au XXIe
siècle la Grèce n'a pas encore de cadastre digne de ce nom, ceci malgĂ© des limites de parcelles plus stables qu'elles ne l'étaient dans le delta du Nil.
Selon des gravures d'époque, il semble que des repas étaient servis aux arpenteurs sur le terrain .
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