BREVES DE COMPTOIR *
Un chat retombe toujours sur ses pattes par ce
que c'est ce dont il se sert le plus souvent.
Un intello c'est la tête qui morfle.
Pour l'embauche ils étudient ton horoscope maintenant.
Tu peux pas être toréador si t'es taureau.
Si la banane avait des petits bras
la peau de banane aurait des manches.
Il a du pleuvoir hier, j'avais
les essuie-glace qui bougeaient.
Je suis pas beau mais au moins c'est moi.
Ca bouge :
Le Beaujolais nouveau est arrivé.
- Ma femme est partie.
Le Beaujolais nouveau est arrivé en camion.
- Il va repartir à pied.
Le cartable c'est la rentrée des classes,
le tonneau, c'est le beaujolais nouveau.
- Chaque date a son objet fétiche.
Les glaçons en bonne santé ont le nez froid...
comme les chiens.
Racisme :
La justice n'est pas la même pour tout le monde,
si je tue un noir je vais en prison, si un noir me tue je
vais au cimetière. C'est toujours le blanc qui trinque.
L'aventure, si c'est pour se geler les noix au Pôle Nord,
moi je reste au lit avec deux glaçons dans le slip.
(Veni, vidi, vici)
Je suis venu, j'ai vu, j'ai touché son cul.
A l'école on ne leur apprend pas la vie,
c'est pas au programme.
L'autopsie est nécessaire pour savoir comment est morte
la victime. Si on trouve du poison, elle a été empoisonée,
si on trouve une voiture, elle a dérapé.
Si les télépathes avaient des pouvoirs,
ils n'auraient pas le téléphone.
Une plante carnivore ne peut pas être végétarienne.
Un végétarien peut-il manger une plante carnivore ?
Un végétarien qui bouffe une plante carnivore,
c'est le monde à l'envers.
On a été obligé de mettre la grand mère à l'hopital.
Remarque... elle est mieux là-bas qu'à la cave.
On se tutoie, et si tu as besoin de quelque chose
n'hésite pas à me demander.
- Tu peux me dépanner de cent balles ?
Ah !..
...même chez les sans-abri, et d'une,
que chacun balaye devant sa porte.
Miterrand laissera une trace dans l'histoire.
- Comme les escargots.
Quand t'es mort, t'es mort, qu'est-ce que t'en a à faire
qu'on te prenne des organes si ça peut sauver des gens...
- J'ai jamais fumé, si ça se trouve, je vais donner mes
poumons tout propres et l'autre y va fumer dedans.
Après l'opération :
Sans mon haut du poumon ça va mieux,
je peux refumer normalement.
Treize à table ça porte malheur, mais personne à table,
c'est pire.
Ce bistrot c'est le cap Horn, moi je passe au large
sinon j'en sors pas vivant...
Quand on sait plein de choses on dort moins bête la nuit.
Le chien remplace les yeux de l'aveugle, quand l'aveugle
se met le doigt dans l'oeil, c'est comme s'il le met dans
le cul du chien.
Il est con comme ses pieds. Du 44.
Il rigole de ses propres conneries, c'est l'amuseur amusé.
Dans un bar...
Le comptoir c'est l'horizontale parfaite,
dans une ville c'est la référence pour tous les maçons.
Un peu comme le mètre étalon à Sèvres.
Les mecs qui mendient dans la rue... qu'il fassent
comme nous, qu'ils aillent mendier à l'usine.
Ariane, ça c'est une réussite.
- Pour une fois qu'un truc marche, on est
cons de l'envoyer dans l'espace.
- Dans l'espace tu peux pas freiner,
t'as pas de pneus.
A Noël on sent mieux la présence de Dieu.
- Le chien, il a rien senti...
La télé c'est pognon pour ceux qui la font
et poussière pour ceux qui la regardent.
C'est pas à dix ans de la retraite que je vais
commencer à travailler.
La mort... Après tout ce qu'on travaille,
on l'a bien méritée.
L'ouvrier, soit il vit à genoux, soit il pue des pieds.
Chaque jour de la vie est un cadeau.
- Oui mais on est vite emcombré par les emballages.
Dans la vie, l'essentiel c'est d'être vivant.
Un maître à penser, lui ?.... Même pas un centimaître.
C'est triste à dire... Mais c'est comme ça.
Je m'en fous, je le dis et je le redirai.
- Quoi ?
J'ai rien dit !
- Alors tais-toi !
J'ai pas besoin d'appareil photo, j'ai pas de famille.
Il avait tout pour réussir, il a tout raté.
- C'est déjà bien.
Une fois n'est pas coutume.
- Deux fois non plus.
Depuis hier j'ai des fourmis dans les jambes.
- Vous avez peut-être un sucre dans la poche ?
* Brèves de comptoir, Jean-Marie Gourio,
Robert Laffont Editeur
BREVES DE POTACHES **
Merci d'être menus.
Oui. C'est un savant de Marseille.
Là, j'applaudis à deux nains
La vieille dame joue de la vielle à la veillée.
Enlevez votre couvre-chef, chef !
Vous me cassez les noix... Benoit !
Ca me rentre par une oreille...
et ça ressort par la même.
Pas d'interférence dans le cerveau.
Le soleil ne me parvenait qu'à travers
les rayures de l'ombre du zèbre.
Plus multiplié par moins égale moins.
- C'est le chant du signe ?
On ne fait pas braire un âne qui n'a pas soif.
Il a piqué du nez sur la table pendant le cours...
Depuis il a la bosse des maths.
Ils font des maths eux ?
Quand 2 tend vers 3, le carré de 2 tend vers 9 .
Je fait le point dans ma poche.
C'est un véritable serpent à sornettes.
Même les invincibles gaulois se pliaient à la règle...
Pas de majuscule au début d'un adjectif.
La connerie... ça se mérite.
Ce naufrage est survenu comme un cheveu sur la poupe.
Je fais partie d'un groupe musical bénévole.
- Ah ! Un groupe sans gain, alors ?
** recueillies par Robert L.E. Billon
BREVES INEDITES ***
Et l'énergie éolienne ?
- Pfff... c'est du vent.
Qu'est-ce qui a attiré Christophe vers l'Amérique ?
- ?...
C'est l'attraction colombienne.
Voilà qu'on parle d'aller sur Mars... Et après Mars ? Où ira-t-on ?
- Avril
C'est bientôt Noël !
- Oui... ça sent déjà le sapin.
Au fil des ans ma signature s'est simplifiée...
Le jour de mon enterrement je signe avec une croix.
Alors là... c'est la goutte de vase qui fait déborder le seau !
J'ai bu le calice jsqu'à l'hallali.
*** by rleb (Robert L.E. Billon)
ET POUR FINIR...
"C'est complètement con de prendre ta voiture juste pour aller
acheter une baguette de pain" je fais remarquer à ma mère "pourquoi tu y vas pas à pied ?"
- "Ouais, tu as raison, ça serait bien que je m'inscrive à un club
de gym."
-- recueilli par rleb dans Fakir n°50 , mai-juin 2011
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