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Zamenhof (Lazare, Louis) était un précurseur, il avait un siècle d'avance sur l'Europe des nations quand il proposa, en 1887, la langue internationale Esperanto. Ce médecin ophtalmologue, né le 15 décembre 1859 à Bialystok (ville située maintenant en Pologne, mais à l'époque sous domination russe), compte parmi les humanistes les plus convaincus de son époque.
L'Esperanto tire ses bases lexicales des principales langues européennes : latin, allemand, français, grec, russe. Son vocabulaire comporte 75% de racines latines, quant à la grammaire elle est basée surtout sur l'anglais et le grec. L'Esperanto est donc bien une langue internationale par nature et par destination. De plus, l'Esperanto est la plus facile des langues vivantes et ne demande qu'un effort d'apprentissage très réduit. La langue Esperanto utilise un alphabet de 28 lettres qui ont toujours le même son, indépendamment de la lettre qui précède et de celle qui suit. Toutes les lettres se prononcent. La plupart des lettres de l'Esperanto sont identiques à celles de l'alphabet phonétique international. La connaissance de l'Esperanto simplifie donc la lecture des transcriptions phonétiques dans les dictionnaires d'autres langues. L'Esperanto est une langue jeune et, compte tenu du manque total d'aide et de soutien, quand il ne s'agit pas d'obstruction systématique de la part de certains gouvernements, on peut dire qu'il fait preuve d'une étonnante vitalité. Contrairement à l'anglais, l'Esperanto est une langue libre, chacun peut s'en saisir et se l'approprier. Le fait qu'elle n'ait ni état, ni armée, ni marine, ni territoire auquel elle soit liée, réduit pratiquement à néant la possibilité d'en faire un outil d'asservissement ou de manipulation idéologique ou culturelle. Les conséquences complexes de la diversité linguistique ne sont peut-être nulle part plus visibles qu'au Parlement Européen. Depuis plusieurs années, il existe un groupe de soutien de la langue auxiliaire internationale Esperanto au parlement de Strasbourg. Bien que cette action ne fasse pas la une des médias, elle n'en continue pas moins de faire son chemin. De nombreux députés européens pensent que l'Esperanto pourrait aider à résoudre les problèmes linguistiques de l'Union Européenne, lesquels sont à l'origine de coûts de traduction énormes. Boudé par certains gouvernements européens, l'Esperanto est enseigné en Chine dans 18 écoles supérieures et universités. Radio Pékin et Radio Varsovie ont des émissions régulières en Esperanto. -- rleb, Juin 2005 |
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«[...] formidable outil de communication, synthèse parfaite des langues de l'Europe modene. [...] simple et logique : seize règles de grammaire, pas une de plus, chacune tenant en une seule ligne ; aucun élément irrégulier ; une même racine servant à engendrer des familles entières de mots ; une prononciation facile, etc...» -- Georges Kersaudy |
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«Il faut d'abord démystifier l'anglais dont l'expansion n'a rien à voir avec sa prétendue facilité, ni même avec le nombre de personnes dont c'est la langue natale. L'anglais n'est que la troisième langue natale mondiale, après le chinois mandarin et l'espagnol. Il n'est la langue natale que d'environ 5,4% des habitants de notre planète. Il y a expansion linguistique lorsque un pays parvient à une domination économique, scientifique et culturelle, lesquelles se soutiennent mutuellement. Certes, il y a la nécessité d'utiliser une langue unique pour se comprendre. En effet, à part dans les films porno, les gens qui ne parlent pas la même langue ne font jamais rien ensemble. L'espéranto dont la structure est logique et réguliére, s'apprend dix fois plus vite que les langues réputées faciles et aurait pu être ce vecteur commun. Il n'avait, hélas, ni commerce, ni armée, ni marine pour le soutenir.» -- Inspiré par Guillaume Lecointre, Charlie Hebdo, Mercredi 25 Juin 2003 |
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«Une communauté citoyenne doit pouvoir échanger librement dans une même langue à égalité. La difficulté de l'anglais, 10000 heures ou l'équivalent de 6 années de travail, d'effort soutenu pour un haut niveau, fait que 98% des européens non anglophones de naissance seront toujours à armes inégales. Mais à qui profite la dépendance linguistique des peuples européens sinon à l'oligarchie financière anglo-yankee et à ses alliés ? Trois mesures d'un coût très faible et d'un avantage très grand permettraient de rendre la communication européenne et internationale accessible à tous : Esperanto dès l'enseignement primaire comme propédeutique aux autres langues étrangères, reconnaissance de l'Esperanto comme option facultative au bac, admission de l'Esperanto comme langue neutre, non liée à un impérialisme et pont entre les autres langues, ce qui permettrait de mettre à égalité l'ensemble des citoyens européens après une période de transition.» -- (texte trouvé sur le web) |
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L'Esperanto existe depuis près de 120 ans. La Société des Nations, ancêtre de l'ONU, a bien failli l'adopter dans les années 20 (note: 1920) : seul le veto obtus de l'impérialisme français de l'époque a fait échouer le projet. Combattu par toutes les dictatures du XXème siècle, l'Esperanto est toujours bien vivant : l'UNESCO l'a adopté comme langue de travail, et près de 10 millions de gens le parlent dans plus de 120 pays. Partout et à tout moment, sont organisés en Esperanto des séminaires, des congrès, des stages... De très nombreux jeunes (mais aussi des anciens !) l'utilisent régulièrement pour voyager et se rencontrer par-dessus les frontières. Un grand nombre d'Universités l'enseignent dans des pays très divers, des radios émettent en Esperanto, aussi bien à Varsovie qu'à Pékin, (au Vatican (eh oui !) qu'à La Havane... Une riche littérature existe et une presse nombreuse est diffusée. L'étude de l'Esperanto est ludique, simple et rapide, elle est en outre une aide précieuse pour l'apprentissage d'autres langues. -- (extrait d'un prospectus pour la promotion de l'Esperanto) |
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À Kassel, en 1923, se tient sous la présidence d'honneur d'Albert Einstein le IIIe congrès de l'Association Mondiale Anationale (SAT), organisation à caractère socio-culturel et à vocation émancipatrice fondée à Prague en 1921 et dont la langue de travail est l'espéranto. Quarante-deux savants de l'Académie des sciences émettent la même année un voeu en faveur de son enseignement en tant que "chef d'oeuvre de logique et de simplicité".
-- (texte trouvé sur le web) |
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Note
L'ouverture de l'internet au public a permis à chacun d'avoir accès à l'information à l'échelle mondiale. Cependant, avoir accès ne veut pas dire comprendre. A l'heure où l'interopérabilité des systèmes d'information est quasiment acquise, il reste à réaliser l'interopérabilité des personnes. L'Esperanto offre cette possibilité, il suffirait que nos gouvernements rétrogrades lèvent l'embargo de fait qui frappe l'enseignement de cette langue universelle. -- rleb, Novembre 2006 |
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Pour en savoir plus :
Les radioamateurs et l'esperanto :
Bibliographie : |
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Le Vendredi 8 Septembre 2006, Monsieur le maire d'Aix-les-Bains, Savoie, entouré des animateurs locaux de l'activité esperantiste et applaudi par une foule de pratiquants et de sympathisants, inaugure le Rond-Point de l'Esperanto. Un olivier, symbole de la paix, a été planté en ce lieu. On ne peut que se réjouir d'une telle initiative et cela prouve que l'esperanto est bien vivant. -- rleb, Septembre 2006 |
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INITIATION A L'ESPERANTO (1)L'alphabet et la prononciation
L'esperanto utilise un alphabet de 28 lettres. Elles ont toujours le même son indépendamment de celle qui précède ou de celle qui suit. Toutes les lettres se prononcent. Les lettres
En esperanto, jamais de lettre doublée, sauf s'il s'agit d'un mot composé ; exemple : tualettuko, serviette de toilette ; prononcer toilet touko. Pas de sons nasaux : on, an, un, etc... |
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L'accent toniqueDans tous les mots de deux syllabes au moins, il y a une syllabe que l'on prononce avec plus d'intensité que les autres c'est ce qu'on appelle marquer l'accent tonique. En esperanto il est toujours sur l'avant-dernière syllabe de chaque mot : pomo, krajono, bicikleto, aŭtomobilo. (1) D'après La Langue Internationale Esperanto en 30 leçons, André Ribot, Editions Albin Michel, Paris, 1955. (2) L'usage de la lettre Ĥ est réduit depuis que le comité linguistique a approuvé en 1921 son remplacement par K lorsqu'elle est précédée de R. Elle ne subsiste que dans des noms propres, termes scientifiques ou cas particuliers où son remplacement serait source de confusion. |
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- Note -
La déclaration : |
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Exemple de texte espérantoOn remarquera que lorsque les machines de saisie du texte ne disposent pas des caractères accentués spécifiques, il est admis de faire suivre le caractère, non accentué, par la lettre h. Cette pratique est d'un usage assez fréquent. |
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File: vecteur.html, 2005-06-30 - Robert L.E. Billon - Last update: 2014-04-04 |